J’ai guéri de la spondylarthrite : Parcours et clés de guérison

“J’ai guéri de la spondylarthrite grâce à un antibiotique” est un livre écrit par Gabriel Martin. Il y décrit son traitement surprenant et les démarches médicales qu’il a suivies pour guérir de cette maladie inflammatoire chronique. Comment se manifeste cette pathologie ? Quels conseils faut-il suivre pour la soulager ?

 

La spondylarthrite, qu’est-ce que c’est ?

La spondylarthrite ankylosante est également connue sous les termes de spondyloarthrite, spondylarthropathie et pelvispondylite rhumatismale. C’est une maladie inflammatoire chronique qui affecte les enthèses, c’est-à-dire les points d’attache des muscles ou des ligaments sur les os.

Les zones les plus fréquemment touchées dans le corps sont les vertèbres et les articulations entre la colonne vertébrale et le bassin, ce qui caractérise ainsi une forme axiale.

Cependant, il existe également des variantes de la spondylarthrite ankylosante qui affectent les membres. Bien que cette maladie touche généralement des individus jeunes et ne représente pas une menace mortelle, elle peut néanmoins entraîner des handicaps.

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Les caractéristiques distinctives de la spondylarthrite

La spondylarthrite se présente comme une maladie inflammatoire qui se distingue nettement de l’arthrose ou des rhumatismes dégénératifs associés à l’usure du cartilage chez les personnes âgées.

Les symptômes de la spondylarthrite ankylosante, tels que la douleur nocturne au niveau des articulations qui réveille au petit matin, se distinguent par leur nature particulière. Contrairement aux douleurs liées à un lumbago ou à un torticolis, le mouvement et la marche procurent un soulagement. Le processus de lever devient une expérience douloureuse en raison d’un « dérouillage » qui peut persister pendant plus d’un quart d’heure.

Les douleurs au talon, connues sous le terme de talalgies, représentent une caractéristique distinctive des spondylarthrites, provoquant une incapacité de marcher en raison de l’handicapante douleur au talon. De plus, il est fréquent d’observer des tendinites, qui affectent notamment le tendon d’Achille et le coude du tennisman (tennis elbow).

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Quelles personnes sont touchées par la spondylarthrite ankylosante ?

0,3 % de la population française serait touchée par la spondylarthrite ankylosante, ce qui équivaut à environ 300 000 personnes. Pendant plusieurs années, on a cru que les hommes étaient trois à quatre fois plus susceptibles d’être touchés que les femmes. Cependant, des études récentes suggèrent que la spondylarthrite affecte les hommes et les femmes de manière équivalente. Une prédisposition génétique est associée à la présence de l’antigène HLA B27, pouvant être détecté dans le sang. Les formes familiales de la maladie sont fréquentes.

J’ai guéri de la spondylarthrite, un livre rempli d’espoir

Gabriel Martin est l’auteur du livre qui a pour titre “J’ai guéri de la spondylarthrite grâce à un antibiotique”. À travers cet ouvrage, il souhaite redonner de l’espoir aux personnes atteintes de cette maladie qu’il décrit comme invalidante et douloureuse.

Des preuves médicales à l’appui

Au fil des pages, l’auteur révèle comment son traitement antibiotique lui a permis de guérir de la spondylarthrite ankylosante. Il y dévoile son dossier médical complet, avec les radiographies, les résultats des analyses de laboratoire, les IRM et des documents du service de rhumatologie. Ces différents documents montrent son parcours avec la spondylarthrite ankylosante, ainsi que le temps et les traitements utilisés pour sa guérison.

Plus aucune douleur après quelques années

Les radiographies de ses contrôles annuels confirment l’arrêt définitif des inflammations destructrices au niveau des articulations. Quelques années après le traitement antibiotique, Gabriel Martin retrouve une mobilité normale et ne ressent plus aucune douleur.

Un traitement antibiotique prescrit par une gynécologue

Alors que son rhumatologue envisageait de lui prescrire un anti-TNF alpha, il rencontre la gynécologue de sa fiancée qui découvre une bactérie sexuellement transmissible dans son frottis. C’est elle qui prescrit au couple le traitement antibiotique qui a marqué le début de sa guérison. Ainsi, c’était cette bactérie qui était donc responsable de sa spondylarthrite ankylosante.

Avec son livre, l’auteur espère offrir un message d’espoir à un maximum de personnes touchées par la spondylarthrite ankylosante. Selon lui, ce remède a fonctionné pour lui et il souhaite sincèrement qu’il fonctionne également pour tous les autres qui souffrent de cette maladie.

 

Le traitement médical de la spondylarthrite ankylosante

La prise en charge médicale de la spondylarthrite ankylosante par la médecine conventionnelle repose sur l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et de médicaments immunosuppresseurs puissants. Ces traitements sont souvent complétés par des exercices et des étirements spécifiques.

Demander des conseils auprès de son médecin

Certains patients peuvent éprouver des difficultés à tolérer ces médicaments, les utilisant uniquement en cas de crises, lorsque les douleurs sont particulièrement intenses. La décision d’utiliser ces traitements de manière continue ou en cas de besoin spécifique devrait faire l’objet d’une discussion approfondie avec votre médecin. Celui-ci pourra ajuster votre plan de traitement en fonction de l’évolution de vos symptômes et de vos préférences personnelles.

En complément de cette approche médicamenteuse, des exercices appropriés et des remèdes naturels sont fréquemment intégrés au protocole de traitement. Pour approfondir votre compréhension de la spondylarthrite ankylosante, ses symptômes et ses origines, renseignez-vous auprès de votre médecin.

Ce qu’il faut faire en cas de crise

En période de crise, caractérisée par une phase aiguë inflammatoire qui entraîne d’importantes douleurs, il est souvent difficile de faire du sport ou de pratiquer une activité physique. Dans de tels moments, il est préconisé, dans la mesure du possible, de faire de courtes marches de 5 à 10 minutes de temps à autre.

Restez actif

Il est essentiel de souligner que rester inactif et immobile augmente le risque de ressentir davantage de douleurs et de souffrir. Trouver la motivation nécessaire pour effectuer un minimum de mouvements s’avère crucial. Des gestes simples, tels que quelques mouvements dans le lit visant à mobiliser le bassin peuvent également être bénéfiques, à condition de les réaliser si vous en êtes capable.

En période de souffrance, privilégier des solutions naturelles plutôt que l’automédication est toujours recommandé.

 

Choisir le bon matelas face à la spondylarthrite ankylosante 

La sélection d’un matelas adapté à la spondylarthrite ankylosante repose essentiellement sur votre confort et votre position de sommeil. Si vous dormez bien et que vous ne ressentez pas de douleurs, il n’est pas nécessaire de se tourner vers un matelas spécifique, car aucun n’est recommandé de manière générale.

Cependant, si vous éprouvez des douleurs, comme des maux de dos pendant le sommeil, il est recommandé de choisir un matelas présentant une fermeté modérée, ni trop mou ni trop ferme. Un matelas trop mou peut intensifier les douleurs lors des changements de position, tandis qu’un matelas trop ferme peut devenir inconfortable. L’essentiel dans le choix d’un matelas réside dans l’essai, en le testant dans votre position de sommeil préférée.

Votre position au lit importe moins que votre confort global. Il n’existe donc pas de position idéale pour dormir qui convienne à tout le monde. Chacun a une position préférentielle, et changer celle-ci peut perturber la qualité du sommeil, comme l’a démontré une étude portant sur six positions principales adoptées par les individus.

 

Bien gérer son stress

Votre mode de vie et votre niveau de stress jouent un rôle déterminant dans la gestion de la spondylarthrite ankylosante. La bonne nouvelle est que vous avez le plein contrôle. Vous prenez vos propres décisions chaque jour, et il vous appartient de choisir les bonnes pratiques, que ce soit en matière d’exercice physique ou d’alimentation.

Imaginez cela comme si vous étiez un athlète de haut niveau. Prendre soin de votre corps devient une priorité, car vous êtes également un champion, et votre corps mérite toute l’attention nécessaire.

La relaxation émerge comme un moyen efficace pour réduire le stress dans le contexte de la spondylarthrite ankylosante.

 

Quelques conseils pour atténuer la douleur

Voici quelques conseils pour éviter les crises douloureuses et l’évolution de la maladie.

Favoriser l’activité physique cardiovasculaire pour le bien-être

Que ce soit la marche, le vélo, la piscine, les sports cardio en salle, ou encore la course à pied, le choix vous appartient. L’essentiel est de rester actif tous les jours, avec un minimum de 30 minutes d’activité physique.

L’activité physique se révèle être un excellent moyen de contrer les douleurs, principalement en stimulant la libération d’endorphines. En outre, le sport favorise la circulation sanguine et contribue à réduire l’inflammation.

La natation s’avère particulièrement recommandée pour les personnes souffrant de spondylarthrite ankylosante, offrant une alternative douce et bénéfique.

En résumé, maintenir une activité physique régulière est conseillé. Plus vous vous déplacez, moins vous ressentirez les désagréments liés à la maladie, et son évolution sera moins problématique.

 

Choisir des remèdes naturels anti-inflammatoires

De nombreuses plantes renferment des propriétés anti-inflammatoires naturelles qui peuvent apporter un soulagement. En outre, contrairement aux médicaments, ces plantes ne présentent pas d’effets secondaires sur le fonctionnement immunitaire, ce qui les rend sûres pour une consommation régulière.

Voici quelques recommandations de remèdes naturels :

• Curcuma : Sa curcumine, un principe actif, s’avère efficace pour soulager les douleurs inflammatoires.
• Oméga 3 (EPA et DHA) : Présents dans les poissons gras, ces acides gras sont reconnus pour leur efficacité contre l’inflammation.
• Complément alimentaire en vitamine D : Un niveau accru de vitamine D est associé à une réduction du risque de développer une spondylarthrite ankylosante et à une diminution des douleurs articulaires chez les personnes malades.

 

Intégrer des exercices de relaxation respiratoire à sa routine

Pratiquer des exercices de respiration spécifiques peut contribuer à préserver et améliorer votre capacité pulmonaire, souvent affectée par la maladie. Ces exercices sont également bénéfiques pour réduire le stress, dont le niveau élevé peut intensifier l’inflammation.

 

Privilégier un sommeil régulier de 7 à 9 heures par nuit

La spondylarthrite ankylosante peut entraîner une fatigue importante, car le système immunitaire est fortement mobilisé dans la lutte contre la maladie, ce qui peut conduire à l’épuisement.

Afin de combattre cette fatigue et de réduire l’inflammation, il est important de consacrer du temps au repos en favorisant un sommeil régulier. Bien que les besoins en sommeil puissent varier d’une personne à l’autre, la fourchette recommandée de 7 à 9 heures par nuit est généralement considérée comme optimale.

Le témoignage puissant de Gabriel Martin dans son livre « J’ai guéri de la spondylarthrite grâce à un antibiotique » offre un rayon d’espoir lumineux pour ceux qui luttent contre cette maladie inflammatoire chronique. À travers son parcours et ses conseils, il partage les clés de sa guérison, montrant que la spondylarthrite ankylosante, bien que débilitante, peut être surmontée.

Gabriel Martin partage son expérience personnelle, détaillant son traitement antibiotique et fournissant des preuves médicales solides de sa guérison. Les radiographies de contrôle confirment la cessation des inflammations articulaires destructrices, offrant un réconfort après des années de douleur.

La conclusion de son livre est un appel à l’espoir pour tous les individus touchés par la spondylarthrite ankylosante. Gabriel Martin encourage chacun à explorer des traitements médicaux conventionnels tout en soulignant l’importance de maintenir une activité physique régulière. Des conseils sur le choix d’un matelas adapté, la gestion du stress et l’intégration de remèdes naturels anti-inflammatoires viennent compléter ce guide.

En fin de compte, le message de Gabriel Martin résonne : la guérison est possible, et partager son expérience est une responsabilité envers ceux qui luttent encore. Son livre offre non seulement des conseils pratiques mais aussi une lueur d’espoir, éclairant le chemin vers un avenir sans la douleur de la spondylarthrite ankylosante.