Les coronavirus sont un groupe de virus qui causent des maladies infectieuses, particulièrement chez les mammifères et les oiseaux. Les coronavirus peuvent toucher l’homme, suite à une mutation, et provoquer des infections des voies respiratoires qui sont le plus souvent bénignes (simple rhume).
Cependant, il existe des formes d’infections plus rares (et plus graves, voire mortelles) telles que le SRAS de novembre 2002, de l’épidémie de MERS de 2012 et du CoViD 19 de 2019-2020.
La transmission interhumaine des coronavirus se produit principalement par des contacts étroits via des gouttelettes respiratoires générées par les éternuements et la toux (gouttelettes de Flügge). Aucun vaccin ni traitement antiviral est actuellement disponible pour traiter les infections à coronavirus chez l’humain.
Sommaire
Point épidémiologique
L’épidémie de CoViD 19 est apparue en Chine à Wuhan, début décembre 2019. En janvier 2020, ce nouveau coronavirus a été nommé provisoirement 2019-nCoV, puis en février définitivement SARS-CoV-2.
A lire également : Santé mentale : La téléconsultation en hausse
La maladie est apparue chez des clients et les commerçants du marché aux poissons de Huanan à Wuhan. La contagion se répand partout dans le monde, notamment dans des pays asiatiques, européens, océaniques ainsi qu’en Amérique du Nord. Le jeudi 30 janvier, l’Organisation mondiale de la Santé a décrété l’urgence de santé mondiale. Il s’agit d’une mesure exceptionnelle qui n’avait été décrétée que cinq fois depuis sa création : pour Ebola (à deux reprises), la grippe H1N1, Zika et la poliomyélite.
En date du 2 mars 2020, le cap de 90 000 cas et de 3 000 décès a été franchi.
Quels symptômes ?
Le délai d’incubation du Coronavirus COVID-19 dure entre 3 à 5 jours en général mais peut durer jusqu’à 15 jours au maximum (le patient est contagieux durant cette période).
Les symptômes du coronavirus sont les suivants :
A lire également : Quel est le rôle d’un podologue ?
- Toux
- Fièvre
- Dyspnées
- Hémoptysies
- Syndrôme grippal
Une infection à coronavirus peut donc prendre des formes diverses allant de la virose bénigne au Syndrôme de Détresse Respiratoire Aigüe (SDRA).
Une vigilance particulière doit avoir lieu pour les plus fragiles (personnes âgées, malades chroniques, polypathologiques ou présentant de sévères comorbidités). Ainsi, les patients en affection longue durée (ALD) doivent recevoir toute votre vigilance.
Agir face à l’épidémie à l’aide de la téléconsultation
La téléconsultation, acte médical remboursé depuis le le 15 septembre 2018, peut avoir un rôle stratégique à jouer pour l’épidémie de CoViD-19. Elle peut aussi être un excellent moyen pour :
- Rassurer les patients
- Les éduquer et les informer sur l’épidémie en cours
- Suivre les malades tout en limitant le risque de contage
- S’assurer de l’état des plus fragiles
- Et orienter les cas les plus graves vers les structures adaptées
Une prise en charge à distance permet d’assurer réactivité et traçabilité, tout en limitant les contacts avec les personnes saines.
A lire également : Bien-être à l’automne : optimiser sa santé grâce aux vitamines et à la téléconsultation médicale
Le conseil principal que vous pouvez donner à vos patients et d’éviter à tout prix les zones touchées par le virus à savoir la Chine, l’Italie, la Corée du Sud, l’Iran et Singapour.
Si un voyage dans une zone endémique ne peut-être repoussé, ou qu’un de vos patients est actuellement en séjour dans une de ces zones, vos patients doivent à tout prix éviter :
- Les contacts avec les animaux (vivants ou morts) et les marchés alimentaires
- L’alimentation carnée crue ou peu cuite
- Les lieux de rassemblement et les contacts humains inutiles
Ils doivent également s’assurer que les précautions habituelles du voyageur sont prises en compte telles les vaccinations recommandées.
Nous venons donc de voir que la téléconsultation est un bon moyen pour rassurer vos patients, organiser leurs déplacements ou encore garantir leur prise en charge par les services adéquats en limitant le risque de contagion.
A lire également : Quel est le rôle d’un ostéopathe ?
La télémédecine permet une gestion novatrice des épidémies en organisant les soins à distance.
La douleur chronique est un mal qui ronge plus de 20 millions de Français. Érigée en cause nationale depuis la loi du 4 mars 2002, sa prise en charge a évolué mais reste encore perfectible. Ça tombe bien : la télémédecine et la téléconsultation en particulier peuvent tout à fait participer à une meilleure gestion de la douleur chronique. Nous allons voir comment à travers cet article.
La douleur chronique en chiffres
Tout d’abord, il faut savoir que la douleur chronique est insidieuse et handicapante. Les chiffres sont très parlants :
– 5,7 ans : c’est la durée moyenne de la douleur des patients «douloureux chroniques» français.
– 7,3% : c’est le pourcentage de patients douloureux chroniques qui rencontrent un spécialiste de la douleur.
– 14 : c’est le nombre de consultations médicales par an en moyenne réalisées par une personne atteinte de douleur chronique.Les patient(e)s souffrant d’une douleur chronique sévère sont plus fréquemment hospitalisé(e)s.
A lire également : Quel est le rôle de l’aidant familial ?
Ces chiffres sont élevés mais ne doivent pas rester une fatalité ! Pour améliorer la prise en charge, une bonne relation médecin-patient, un suivi régulier et des adaptations posologiques sont préconisés. En plus d’être d’excellents facteurs de réussite, ils sont des cas d’usage courants en téléconsultation.
En effet, la téléconsultation s’avère être une solution pour mieux suivre les patients atteints de douleur chronique, et réduire ces chiffres à long terme. C’est un point que nous allons aborder dans une deuxième partie.
