Durée des douleurs après ablation de la vésicule

La vésicule biliaire est le réservoir de bile qui forme souvent des calculs. Une ablation de la vésicule peut subvenir lorsque les calculs donnent des symptômes tels que les douleurs, l’ictère ou la jaunisse, des infections ou autres complications. Après une intervention chirurgicale, des douleurs apparaissent, mais pendant combien de temps ? 

Que se passe-t-il après une opération de la vésicule ?

Avant toute opération, il faut savoir qu’une IRM est réalisée en externe afin de trouver des calculs dans le cholédoque et de découvrir l’anatomie biliaire.

L’opération de la vésicule biliaire est une opération qui se fait sous anesthésie générale pendant 30 à 90 min. Cette opération consiste le plus souvent à effectuer 3 à 4 petites coupures de 5 à 10 mm dans la peau du ventre.

Pour le faire, le chirurgien remplit l’abdomen avec du gaz. Par la suite, il met les instruments et une caméra à travers de petites cavités. C’est ainsi qui détermine la vésicule biliaire sur son écran, la coupe et le retire à travers l’une des cavités.

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 Toutefois, il peut y arriver en cas de difficultés que le chirurgien décide d’ouvrir le ventre. Cela se passe généralement lorsque les tissus qui se trouvent au sein du ventre sont collés entre eux.

Après l’opération, vous serez admis dans une salle de réveil. Vous aurez à prendre des médicaments antalgiques qui ne sont rien d’autre que des antidouleurs. En effet, après l’opération, vous allez ressentir de petites douleurs qui peuvent subvenir au niveau de la partie sectionnée ou dans les épaules en raison de l’insufflation du gaz. 

Pour la reprise alimentaire, elle se passe le soir ou le lendemain avec les boissons et ensuite les aliments solides. Vous pourrez aussi avoir la diarrhée qui n’est juste une transition.

Que se passe-t-il une fois à la maison ?

Après l’ablation de la vésicule, le même jour de la chirurgie, vous pourrez rentrer chez vous. Vous n’aurez pas à subir des soins à domicile. En effet, les fils pour la soudure sont généralement résorbables et disparaissent tous seuls et les blessures vont s’accoler. Vous pourrez vous doucher le lendemain de l’opération. De plus, vous n’avez pas un régime alimentaire que vous devez suivre. Dans le même temps, vous serez en mesure de reprendre avec les activités légères et faire du sport un mois après l’opération. Pour ce qui est de l’arrêt de travail, il est de 10 à 21 jours.

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Si les douleurs persistent ou si vous avez la fièvre, il est important que vous informiez le plus rapidement possible, car il s’agit des signes de complications. De manière générale, vous reverrez le chirurgien 1 mois après l’opération.

Pourquoi subir une opération de la vésicule biliaire ?

La bile est une substance produite par le foie dont le rôle est de faciliter la digestion des aliments. La bile est déversée dans l’intestin grêle juste après l’estomac par le biais du canal cholédoque. Au niveau de ce canal, on retrouve une aire de repos qu’est la vésicule biliaire. La bile est donc en mesure de sédimenter et transmettre des calculs. Lorsque les calculs donnent lieu à des complications, le seul traitement à faire est d’enlever la vésicule biliaire appelée la cholécystectomie. Pour le moment, il n’existe aucune autre possibilité thérapeutique que la résection. Si après les calculs, il n’y a point de complication ni une découverte surprenante, il est donc inutile d’effectuer un traitement ou même de suivre la vésicule.

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À quoi peut-on s’attendre en cas de complications des calculs vésiculaires ?

Les calculs vésiculaires peuvent entrainer plusieurs complications. On note :

• La colique hépatique : c’est une douleur localisée dans l’estomac et dure en moyenne 30 min et parcourt le dos ou l’épaule droite. Cette douleur est souvent accompagnée de vomissement, de nausées et de fièvre qui signale une inflammation de la vésicule. Dans ce cas, il faut rapidement agir.
• La pancréatite : cette complication est rare, mais si elle apparait, elle signale un cas grave qui peut amener à séjourner en réanimation. Il peut s’agit d’une inflammation du pancréas.
• La jaunisse ou l’ictère : c’est une complication qui est attachée aux passages de calculs vésiculaires dans le canal cholédoque et son obturation. La jaunisse associée à la fièvre nécessite une hospitalisation, car il s’agit d’une infection sévère.

Il faut noter également que les complications peuvent être frustes et recourir à une chirurgie sera une décision complexe. Dans ce cas, il va falloir attendre des signes biologiques à travers la prise de sang, la radiologie ou encore l’endoscopique ou une écho-endoscopique.

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Quelles sont les complications possibles après une opération ?

Comme après toute chirurgie, les risques de saignement existent. Il faut donc une surveillance aiguë qui peut parfois entrainer à une autre intervention.

La complication première est la lésion du système biliaire. Il s’agit de la blessure du canal accessoire qui est souvent minuscule. Sa reconnaissance prolonge la durée de l’opération et l’hospitalisation. Il faut parfois réclamer d’autres chirurgies. Sa reconnaissance après la chirurgie peut nécessiter une ou plusieurs interventions, voire un transfert dans les hôpitaux spécialisés.

D’autres complications peuvent subvenir et elles sont liées à la cœlioscopie qui apparaisse lorsque l’abdomen est gonflé ou lorsque l’on insère le premier tube lors de l’opération. Cette complication peut entrainer le décès du patient. Dans ce cas, il s’agit des lésions de l’intestin, des lésions de gros vaisseaux, notamment l’artère abdominale. Il est possible de blesser les organes proches qui sont majoritairement les organes digestifs. Ces blessures accidentelles sont généralement causées par la complexité de la chirurgie ou des cas anatomiques fortuits. Lorsqu’elles sont repérées dans l’immédiat, une réparation sans séquelle est possible.

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Après une cholécystectomie, pratiquement 1,5% des patients montrent un trouble du sphincter. Ce dysfonctionnement peut engendrer un bouleversement du bilan hépatique ou pancréatique, mais également une dilatation du cholédoque. Il faut donc éviter la prise de certains médicaments comme la codéine, la morphine, etc. 

Pour finir, des hémorragies abondantes peuvent apparaitre qui peuvent amener à une transfusion sanguine. La complication de ces transfusions sanguines est le risque de transmission des pathologies infectieuses comme l’hépatite ou le sida. Pour les patients qui pourraient souffrir de phlébite ou d’embolie pulmonaire, il faut un traitement à tire préventif postopératoire en utilisant des anticoagulants ou le bas de contention.

Une fois que vous êtes de retour à la maison, lorsque des symptômes ou signes comme l’essoufflement, la fièvre, les douleurs abdominales qu’elles soient aiguës ou intenses et les douleurs des épaules apparaissent, il faut contacter votre chirurgien sans attendre la consultation après l’opération qui se passe un mois après celle-ci. Si aucun symptôme n’apparait, vous pourrez attendre la consultation postopératoire.

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