Comment choisir un bon ostéopathe ?

Une sciatique, une lombalgie, un torticolis, des douleurs articulaires, des vertiges voire des insomnies sont autant de maux qui peuvent nous handicaper au quotidien. L’expertise de l’ostéopathe s’avère donc utile pour y remédier. Sa mission consiste à déceler les problèmes fonctionnels afin de les soigner en usant de techniques manuelles, à condition de trouver un bon ostéopathe.

Se fier aux avis des clients sur internet

À l’ère du numérique, les moteurs de recherche s’avèrent indispensables pour trouver les réponses à n’importe lesquelles de vos questions. Il suffit des taper les mots clés comme « un ostéopathe à Grenoble », « ostéo pour femme enceinte » ou « ostéopathe pour bébé ». Les avis laissés par les internautes constituent une véritable source d’informations. Ils font la e-réputation de l’ostéopathe. Il s’avère tout à fait logique de consulter un ostéopathe qui a été noté cinq étoiles assorties de bons commentaires.

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Quoi qu’il en soit, les avis permettent de se faire une idée sur le praticien, sur son cabinet, sur sa pratique et sur la séance. Le mieux serait de consulter les commentaires avant de décider de convenir d’un rendez-vous. Attention, certaines personnes sans scrupules se font passer pour de vrais ostéopathes. Pensez donc à toujours vérifier les références de l’ostéopathe avant de convenir d’une première séance.

Faire confiance au bouche-à-oreille

Le bouche-à-oreille se révèle efficace lorsqu’il faut trouver un bon ostéopathe, il vous suffira de demander conseil à votre entourage. En général, les patients satisfaits des services d’un ostéopathe le recommandent systématiquement à leur entourage. Mine de rien, cette pratique vous facilite la tâche. Conscient de l’efficacité du bouche-à-oreille, l’ostéopathe fait le nécessaire pour garder le contact avec ses patients.

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Privilégier les professionnels réputés

En tant que dirigeant de son entreprise, l’ostéopathe se soucie de sa réputation. De même, la plupart des patients s’informent sur la réputation du professionnel avant de prendre rendez-vous. Rappelons qu’il n’est pas permis d’utiliser le titre d’ostéopathe sans être titulaire d’un diplôme délivré par un établissement reconnu par le Ministère de la Santé. Autrement, le praticien doit avoir une autorisation d’exercer. Dans tous les cas, la réputation demeure un critère crucial lorsqu’il s’agit de choisir un ostéopathe.

L’expérience : un paramètre essentiel

Les profils des praticiens ne sont pas toujours similaires. En effet, vous trouverez des ostéopathes qui se sont uniquement spécialisés dans l’ostéopathie. D’autres ont d’abord été médecins, infirmiers, sages-femmes ou encore kinésithérapeutes avant de se tourner vers l’ostéopathie. Certains réussissent même à exercer deux spécialités en parallèle. Aussi, n’hésitez pas à vérifier le titre d’ostéopathe du praticien sélectionné.

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Un cabinet bien tenu

Après avoir vérifié les références de l’ostéopathe, il s’avère judicieux de juger l’état du cabinet de l’ostéopathe. L’endroit doit être propre, aéré et doté du confort indispensable. Aussi, évitez les praticiens qui vous reçoivent dans des locaux insalubres ou derrière une arrière-boutique non adaptée. Naturellement, la table sur laquelle sera allongé le patient doit être propre. Le respect de l’intimité du client est essentiel. Autrement dit, le bureau de l’assistante ne doit pas se trouver dans la pièce dédiée aux séances.

Privilégier les ostéopathes agréés

Les séances d’ostéopathie sont prises en charge par les complémentaires santé, suivant la garantie souscrite. Pour ce faire, le patient devra notamment présenter un justificatif (note d’honoraires, facture…). Et pour que ces documents soient recevables, ils doivent indiquer le n° Adeli du praticien agréé. Pour trouver facilement des professionnels agrées dans votre département, il vous suffit de contacter l’Agence régionale de santé. Une fois la séance achevée, vous pouvez demander son n° Adeli à votre ostéopathe.

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Vérifier les gages de qualité

Pour être sûr de trouver un ostéopathe qualifié, consultez les réseaux fiables comme le registre des ostéopathes de France (ROF). Les professionnels titulaires de diplômes reconnus y adhèrent. Sélectionnez également les meilleurs, en vous référant à l’Union fédérale des ostéopathes de France (UFOF) ou au Syndicat français des ostéopathes (SFDO). Mieux encore, prenez rendez-vous chez un ostéopathe porteur du label « Eur Ost DO » qui est le must en termes de gages de qualité.

Savoir reconnaître les charlatans

L’ostéopathe agit sur les problèmes fonctionnels en usant de techniques manuelles approuvées. Il remédie ainsi aux maux au niveau des articulations, de la circulation sanguine, du dos, de l’appareil digestif. Le praticien « répare » les méfaits engendrés par un choc physique ou par une mauvaise posture. Malgré son expertise, un ostéopathe ne peut guérir le cancer ou les pathologies graves. Si celui que vous consultez vous promet ce genre de miracle, fuyez. Il s’agit sans aucun doute d’un charlatan.

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Surveiller les coûts des consultations

Le prix d’une séance peut varier d’un ostéopathe à l’autre. Pour en savoir davantage sur les tarifs appliqués, faites un comparatif des services proposés par les professionnels de votre région. Il faut savoir que de grosses différences de prix peuvent être constatées entre les villes. Forcément, les tarifs appliqués à Paris ne sont pas les mêmes que ceux appliqués en zones rurales.

L’idéal serait de privilégier les praticiens dont le coût de la séance se situe dans la moyenne des tarifs appliqués. Un prix trop bas doit vous alerter sur la qualité des services. En revanche, un tarif trop élevé basé uniquement sur la réputation du praticien peut prêter à confusion. Rien ne prouve qu’il soit vraiment meilleur que les autres.

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Comment procède un ostéopathe aguerri ?

Les articulations qui craquent sous les mains de l’ostéopathe semblent impressionnantes. Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal. Cela prouve que le praticien maîtrise parfaitement les techniques visant à libérer les articulations bloquées. Les risques de paralysie des cervicales sont moindres.

Le professionnel sérieux se fie d’abord à une radio ou à un examen des artères vertébrales avant d’intervenir. Il s’intéressera aussi aux antécédents traumatiques et médicaux du patient. Il sera ainsi amené à palper différentes zones du corps avant chaque intervention. La séance proprement dite dure 30 à 45 minutes. Ce sera l’occasion de déceler les origines de votre lombalgie. Cette pathologie entraîne notamment une modification de la démarche ainsi qu’une fatigue au niveau du bassin.